stars shining as your bones illuminate ☆ aaron

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the sound of my heart

elle déambule dans les rues comme un spectre qui observe la vie. la musique dans les oreilles, le sac trop lourd sur une épaule, le bonnet qui recouvre ses yeux, le blouson ouvert. elle a pas peur du froid hivernal marie. elle a pas peur de la bronchite qui l'attend. elle a reçu le message de camille, ce petit rdv à 14h dans l'un des cafés de bellecour. comme d'hab quoi. l'oiseau fait son nid et s'installe dans l'endroit. elle prend place dans les cafés comme elle prend place dans le métro. c'est un peu sa deuxième maison là-bas. les gens sont habitués à voir sa silhouette assise à observer le monde ou fourré dans un bouquin. pour une fois qu'elle a pas cours le jeudi aprem, la gosse elle en profite. elle peut pas s'empêcher de sortir son bouquin et un crayon et réviser des formules. elle exerce toujours autant ses neurones pour bien avoir le cerveau clair et les idées en place. elle a toujours eu besoin d'un peu d'air dans sa tête, de pouvoir respirer tranquillement sans se soucier de ce qui va et qui vient.

elle fait pas gaffe à ce regard qui l'observe. ses deux yeux qui la scrutent. le regard océanique de la jeune-fille est plongée dans ce livre, observant chaque chiffre avant de calculer. elle est habituée à devoir fortement bosser pour avoir des résultats. c'est primordiale pour elle d'avoir un bon bulletin pour avoir une bonne fac. elle veut pas finir comme son père à fixer pole emploie et faire des heures supp comme sa mère. alors elle taffe toujours et encore sans observer la silhouette d'un homme qui s'avance. elle se dit que c'est qu'un passant ordinaire, qu'une personne banale, un tout le monde. sainte marie ignore que c'est l'esprit saint qui veut jouer du destin et s'amuser avec sa pureté.

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tu marches, t'avances, un pas après l'autre, tu fais route vers l'inconnu. tu ne sais pas encore où aller, peut-être que rentrer pourrait s'avérer être une bonne chose. une petite escale au parc, ou même un petit café, t'en sais trop rien, t'es pas fortuné et vaudrait mieux que tu gardes tes économies. seulement, tu marches, encore et encore. ton regard divague, de personne en personne, de beauté en beauté, jusqu'à dégoter une princesse. bonnet, manteau, livre, crayon. le parfait attirail d'une lycéenne ou d'une jeune étudiante. le regard indiscipliné, la conscience aguerrie par la charge de travail et pourtant cette aura si douce et voluptueuse. t'es attiré, automatiquement, t'as envie d'avancer vers elle, de t'asseoir et la découvrir. savoir qui elle est. pourquoi ? parce que t'es pas normal, t'es différent, t'es de ce genre à avancer sans réfléchir, à agir et ne pas penser. t'es trop direct, trop toi et tu t'en contre-fiche éperdument. c'est peut-être pour ça que t'es toujours là le regard fixé sur la brune. t'avances vers elle, comme si tu venais de trouver un nouveau but à ta journée, à tes semaines, à ton destin. le pas sûr, le regard sein, la mine certainement un peu rougie par le froid environnant, tu avances. « c'est certainement ce que j'aurai du faire, m'asseoir à un café et réviser au lieu de faire l'con. » commences-tu la conversation, le regard intense alors que la brune semble enfin lever les yeux vers toi, comme déconnectée de ses livres. elle n'est pas belle, elle est époustouflante, une beauté pure, un petit bijou serti de diamants brutes. deux diamantes, deux intenses azurs qui scrutent et déstabilisent. « je peux m'asseoir, j'essayerai de ne pas te déranger, juste pour regarder, le temps que ta compagnie ne te rejoigne. » tu ne perds pas le regard, tu ne perds pas le contact et l'observe. viens-tu de trouver une perle rare ? « je le sais, parce qu'à cette époque, l'époque des études, on a toujours plein d'amis non ? » tu tentes le tout pour le tout pour garder ta place devant elle. « je t'offre quelque chose à boire ? » tu ne te présente pas encore, comme si tu voulais garder l'étiquette de l'inconnu. tu te présenteras si jamais elle veut que tu restes, si elle ne semble pas apeurée ou même ennuyée, tu aviseras sur le moment, parce que toi aussi, t'aimerai bien mettre un prénom sur sa gueule d'ange.

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la mélodie d'un bonheur continuel envahie ses pensées, son corps. la sainte déesse fait partie de ces parnassiennes qui ne voit que beauté dans ce monde crasseux. une utopiste qui préfère entendre ses rires résonner dans toute les pièces d'un monde en pagaille plutôt que de voir des hauts et des bas. elle a pas vraiment eu d'aventure dans sa vie la gamine, elle apprend juste à bien respirer et à endurer ce que l'avenir peut lui réserver. « c'est certainement ce que j'aurai du faire, m'asseoir à un café et réviser au lieu de faire l'con. » sa tête se relève automatiquement et son regard fixe l'inconnu qui se tient devant elle. il est grand, bien plus grand qu'elle. une jolie petite barbe et un regard chaleureux. marie n'a jamais eu peur des inconnus, c'est une proie facile. elle ne sait simplement pas mordre à l'hameçon comem les autres, elle a cette facilité qui est à la fois une pudeur naturelle. elle aime écouter et comprendre. elle ne sait pas réellement ce qu'il veut, mais elle s'en fiche. il est là, devant elle, à l'observer dans le froid. il aurait pu poser son regard sur une autre. la blonde avec son mac dans le coin ou encore la brune et la rousse en train de parler. mais non, il a pris place devant petite marie et ses yeux emplis de malice. « je peux m'asseoir, j'essayerai de ne pas te déranger, juste pour regarder, le temps que ta compagnie ne te rejoigne. » il s'installe et les lippes de l'enfant s'étire. elle est incapable de regarder son téléphone. elle n'a pas envie de briser le contact visuel. elle aime bien son visage, son regard. elle ne comprend peut-être pas les bonnes intentions, mais marie s'amuse déjà à lui inventer une vie comme elle a toujours fait avec les étrangers. il semble avoir été mauvais à l'école et il est également poli. sans sa barbe, il pourrait paraître plus jeune. elle se demande un instant comment il doit l'entretenir. « je t'en prie, assieds-toi, il ne devrait pas tarder. » elle ose pas trop faire la conne, dérailler marie. elle veut pas qu'on la fuit la première fois. enfin, les premières minutes plutôt. elle sourit simplement avant de jeter un oeil à son téléphone. un petit oeil pour lire que camille va voir sa meuf. « je le sais, parce qu'à cette époque, l'époque des études, on a toujours plein d'amis non ? » elle préfère ne pas s'éterniser sur la lecture, pour pas déranger son interlocuteur. alors elle écoute avec attention ce qu'il te dit, comme d'hab. « je t'offre quelque chose à boire ? » un petit mystère. marie elle l'observe un instant avant d'écarter ses lèvres sans sortir un mot. elle ne sait plus vraiment quoi dire, parce que ça l'intrigue. elle qui ne réfléchit jamais avant de parler, l'imprudente prend le temps pour ne pas paraître débile. « vois-tu, mon ami a décidé de ne pas venir. tu peux rester si t'as envie. » elle brise un instant le regard pour ranger ses affaires dans son sac et faire de la place. faut bien que la maniaque de service range son bordel à elle. « j'opte pour un café, et vous monsieur l'inconnu ? » elle sort des pièces pour payer son café, parce qu'elle aime pas paraître pauvre. elle aime pas qu'on voit que ses chaussures ne sont pas des vrais vans ou qu'elle a pas d'iphone. elle veut pas montrer ses faiblesses, elle veut juste marquer les esprits avec son honnêteté et son rire. alors elle pose la question, comme si elle attendait que le barbu lui révèle son identité. il a capté la curiosité de marie, sera-t-il capable de capter son âme ? elle ignore ce qui l'attend la gamine, elle veut juste sympathiser avec ce charmant jeune homme.

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tu comprends rapidement que c'est un mec, un certain "il" qu'elle attend. pourquoi tu sembles de trop, tout d'un coup, pourquoi t'as pas pensé qu'elle pourrait déjà avoir quelqu'un dans sa vie, c'est évident, une perle pareil a forcément été trouvée avant que tes yeux ne tombent dessus. seulement, tu restes là, tu prends même place en face d'elle sans plus de chichi, parce que tu t'en fiches. au fond de toi, t'en as que faire qu'elle ait quelqu'un d'autre, tu veux juste lui parler, pour le moment, tu veux la découvrir en apprendre plus sur elle et c'est tout. ainsi, tu ne fais rien de mal n'est-ce pas ? tu prends place et tu l'écoutes, sagement, comme si tu étais cet élève premier de la classe, totalement passionné parce que les professeurs peuvent raconter. pourtant, quand elle t'informe qu'elle va finalement se retrouver toute seule, tu ne peux t'empêcher de sourire, un léger et simple sourire étire tes lèvres alors que tu la contemples toujours. ouais, t'es content, parce que finalement tu vas pouvoir rester plus longtemps, alors tu peux pas être plus jovial. quoique, si tu rajoutes le fait qu'elle semblait attendre "un ami", ça te rassure, au fond de toi. t'es pas un briseur de couple, c'est pas ton truc - sauf si ces demoiselles se montrent bien trop entreprenantes, là c'est autre chose. alors tu restes et tu commandes deux cafés sous la demande de la belle inconnue qui sort déjà son argent. comme si tu allais la laisser payer. et puis quoi encore. tu ne dis pourtant rien, la laissant faire, tu sauras être plus rapide quand le serveur reviendra avec vos commandes, rien de plus. « désolé, pour ton ami, c'est jamais agréable de se retrouver toute seule, heureusement que je suis là. » tu tentes, de monter les échelons, petit à petit, tu y vas doucement, jusqu'à d'immiscer complètement dans son esprit, étape après étape. t'es pas un prédateur, non, elle n'est pas ta proie, tu vas la situation autrement. non, c'est elle la prédatrice. tu te contentes de la suivre, de suivre la danse que tu tentes de mener à bien. « aaron pour vous servir. » lances-tu, alors, pour te présenter. l'étape de la présentation est enfin venue, tu vas pouvoir mettre un joli nom à cette jolie brune. tu fais même pas attention à ce qu'il se passe autour de toi, tu t'en contre fiche en fait, t'es totalement focalisé sur elle, la beauté aux yeux océans. ca sera son nom dans ton esprit. le serveur revient avec vos commandes et annonce le prix, comme prévu, l'argent est déjà prêt et tu lui tends sans même attendre qu'il ait fini. ton regard élégamment poser sur la brune, tu ne lui laisses aucune autre possibilité. lorsqu'il s'en va, tu reprends. « c'est la moindre des choses, et si tu es vraiment vexée, je te permettrai de nous payer la prochaine tournée. maintenant, dis-moi tout, qu'est-ce que tu étais en train d'étudier ? » elle semble jeune, peut-être trop jeune pour toi, mais encore une fois, ce n'est pas quelque chose qui t'atteint, elle est maître de ce qu'elle fait, si elle veut que tu pars, tu partiras, si elle veut que tu restes, tu resteras. tu n'as de compte à rendre à personne, ou presque personne, donc tu feras ce que tu veux, quand tu veux.

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» come and take a walk on the wild side. (aaron)
» oh my god (aaron)
» above us only sky (aaron)
» unsteadyⱷ aaron
» t'auras que trois mot : oh my god (aaron)