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 les joies de la colocation (lucie)

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Adèle Bertrand
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MessageSujet: les joies de la colocation (lucie)   les joies de la colocation (lucie) EmptyMar 26 Jan - 16:43


lucie et adèle


,, les joies de la colocation

Tu t’étires. T’as encore des courbatures à cause du yoga. Pourquoi déjà as-tu eu l’idée de te mettre à ce (stupide) yoga ? Pour gagner en souplesse ? Bah c’était pas prévu que ça fasse autant un mal de chien. T’étais pas forcément connu pour ton courage, sauf qu’il s’agissait des cours mais c’était différent. L’objectif était là, tu savais où tu allais. En dehors, franchement, si tu y arrivais, tu laissais rapidement tomber. Comme par exemple avec les hommes, tu les laissais rapidement tomber oui. Tu jettes un coup d’œil vers l’heure. T’as perdu une heure avec ce yoga, t’aurais mieux fait de bosser tes cours mais tu ne veux pas être hargneuse. Au moins, tu pourras dire que tu l’as fait. Tu parles, tout le monde s’en fiche. Mais sur le moment, le yoga t’avais semblé être une si bonne idée. C’est vrai, c’était la mode et ça semblait facile. Il y avait genre zéro chance que tu n’y arrives pas mais il faut croire que si, c’était possible. Saleté de yoga. Elle commençait à haïr le yoga même. Comment pouvait-on en arriver là juste pour du yoga ? Tu décides de te mettre aux fourneaux. Lucie ne devrait pas trop tarder à rentrer et t’as envie de lui faire plaisir en préparant le repas. Et puis, cuisiner te détendait. Tu oubliais tous tes soucis, les responsabilités et autres petits tracas quotidiens. Tu ne sais pas trop ce que tu vas préparer, tu fais confiance en ton instinct et en l’inspiration divine. Oh et un autre paramètre très important : la composition du frigo. Mais avant toute opération, il te fallait de la musique. Tu te diriges donc vers le salon et tu branches ton i-pod à l’enceinte et c’est parti la musique. Tu commences à te déhancher et même à chanter. Fiesta dans l’appartement. Sensuellement, tu te diriges vers le frigo et l’ouvre pour tomber… sur pas grand-chose. Tu notes alors sur l’ardoise sur le congélateur : faire les courses. Bon, tu vois des escalopes et justement tu commençais à entrapercevoir dans ton esprit du curry. Mais oui bien sûr. Ça faisait longtemps que tu n’avais pas mangé du curry et Lucie adorait ça. Ou en tout cas elle ne s’en était jamais plainte. Avec ça du riz et le tour serait joué. Peut-être qu’elle pourrait faire un gâteau… Quoique non. Il fallait arrêter un petit peu, pense à ta ligne, cocotte. Pense à ta ligne. Soudain tu entends la porte d’entrée. Tu te précipites vers le couloir. « LUCIIIIIIIIE » Quel accueil ! Elle ferait bien d’apprécier grandement, même. « T’es pile à temps. J’allais commencer à préparer le repas. Poulet au curry pour ce soir. Ça te plaît ? »
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MessageSujet: Re: les joies de la colocation (lucie)   les joies de la colocation (lucie) EmptyMar 26 Jan - 22:57


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à ne pas laisser trainer ses chaussettes.


ft adèle

t'es fatiguée. t'as pas fais grand chose de ta journée pourtant, mais t'es crevée. c'est le métro qui a eu raison de toi, à force de bouger et de te bercer comme les bras d'une mère alcoolique et parkinson. ou alors c'est la fatigue des nuits que tu as passé à te ronger les sangs. ou alors c'est de la faute de ta rencontre avec Arthur, quelques heures avant la fin de ta journée, qui t'a volé ton énergie. ouais, c'est ça. c'est de sa faute. connard. tu souris bêtement. t'aimes pas être dans cet état. t'as l'impression de pas être toi quand t'es comme ça. quand t'es sur ton petit nuage, débile nuage. t'as pourtant pas l'attitude habituelle de la cruche enamourée. tu pourrais te baffer si tu n'avais pas peur de te faire mal. au poignet, s'entend. à la place tu rentres et t'essayes d'effacer cette émotion qui te colle à la peau. mais tu peux pas, parce que ta colocataire hurle ton nom dans l'appartement. rien que de l'entendre, ça te rend heureuse. c'est con mais sans la marseillaise t'es pas vraiment à la maison. un peu comme un doudou vivant, qui chante avec toi et qui fait des grimaces quand tu foires tes pâtes. elle apparait, en tenue de sport, et tu ne peux t'empêcher de lever les yeux au ciel. le yoga, encore ? tu pensais l'avoir vue abandonner la dernière fois, pourtant. elle s'accroche semble-t-il. “Comment va ma sportive préférée ?” que tu lui demandes, un peu sarcastique, mais très tendre. tu déposes ton sac et elle te parle de bouffe. oula. t'as pas faim, ça fait des jours que t'as pas faim. parce que t'es stressée, t'es heureuse, tu culpabilises, parce que pleins de trucs. toi qui bouffe comme milles d'habitude, tu grignotes à peine. tu fais la fine bouche. t'hésites à redevenir vegan, encore. mais elle a l'air si heureuse, tu peux pas faire autrement. “Je.. Oui, pourquoi pas. Mais n'en fais pas pour vingt, s'il te plait. Je ne pourrais pas refourguer nos restes à Robb indéfiniment.” tu dis ça pour rire, mais au fond Adèle et toi vous savez que un, elle a la main lourde sur les proportions et que deux, Robb aime beaucoup trop être livré par vous deux. “Je suis désolée d'avoir trainer, j'ai du m'occuper de copies et d'autres trucs...” d'autres trucs, genre Arthur quoi. ouais, t'évites de lui dire. sinon elle va encore te pousser à sauter le pas alors que tu sais très bien que c'est mort. autant se la jouer discret. tu préfères regarder ailleurs et retirer ta veste, posant les yeux sur le tapis de yoga. “Alors, comment ça avance l'entrainement ? T'es devenue zen ou pas encore ?” tu te moques, mais t'aime bien la voir s'investir comme ça. t'aimes bien la voir vivre en générale, parce que c'est une boule d'énergie. et que t'aimes bien l'énergie, quand elle est si positive.
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Adèle Bertrand
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MessageSujet: Re: les joies de la colocation (lucie)   les joies de la colocation (lucie) EmptyMer 27 Jan - 11:50


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ft lucie

Sportive préférée. Ça sent la moquerie douce mais tu sais que c’est pas méchant. Lucie et toi vous vous adorez. Depuis quatre ans que vous vivez ensemble, vous en avez vécu des choses ensemble et si vous ne vous aimiez pas, ça serait fini depuis longtemps. « Je.. Oui, pourquoi pas. Mais n'en fais pas pour vingt, s'il te plait. Je ne pourrais pas refourguer nos restes à Robb indéfiniment. » Quoi ? Comment ça ? Mais t’en fais jamais trop. On ne fait jamais trop de nourriture. Ta mère t’a toujours appris à gâter tes proches en nourriture. Et puis quoi, Robb il aime plus ta bouffe ? Non, tu ne veux pas en entendre d’avantage. « Je suis désolée d'avoir trainer, j'ai du m'occuper de copies et d'autres trucs... » Ouais, ouais. Les copies elle peut très bien les corriger ici. C’est pas comme si t’allais l’en empêcher. « Juste des copies ? Pas de collègue à tomber par terre dans les parages ? » Tu fais une pause avant de rajouter grand sourire aux lèvres : « Moi aussi ça me donnerait envie de faire des heures sup’ » Tu m’étonnes ! Qui ne voudrait pas ? Mais bon, t’avais beau vouloir fortement que les choses se passent, tu ne savais pour quelle raison ça déroulait au ralenti. Parce qu’ils n’étaient que des empotés. Voilà l’explication ! C’est que de l’amour. « Alors, comment ça avance l'entrainement ? T'es devenue zen ou pas encore ? » Tu fais une grimace. Non, non t’es nulle, t’es nulle. « Je crois que c’est peine perdue. Je suis nulle, je suis nulle. Je crois que je vais vraiment arrêter parce que si je continue, je serai bien capable de me casser un truc. » Tu souris doucement. Tandis que tu gagnes la cuisine suivit de Lucie. « Tu bois quelque chose en l’honneur de cette dure journée ? Je crois qu’il doit nous rester une bouteille de vin. » Après tout nous étions à Lyon, tout bon foyer se devait d'avoir du vin.
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MessageSujet: Re: les joies de la colocation (lucie)   les joies de la colocation (lucie) EmptyJeu 28 Jan - 23:51


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ft adèle

t'as pas vu le temps passer, tu pensais pas rentrer si tard. t'as bossé, t'as mangé des muffins, t'as souris comme une conne aussi. t'as pris ton temps. t'étais bien, face à lui. la discussion était sérieuse, pas de quoi rêver. mais c'était cool quand même. t'as obtenu des informations précieuses pour toi. le genre de trucs qu'il trouverait étrange de noter. sa vie sentimentale, son parfum, son sourire. t'es en train de perdre la boule. t'es fatiguée, t'es éreinté. t'as mal partout, même au crâne, comme si un putain de marteau-piqueur s'amusait à refaire toute la structure de ton esprit en ébullition. mais Adèle elle rayonne alors ça te fait du bien. ça te fait prendre l'air, un peu. ouais c'est ça, la jeune femme est un souffle d'air pur dans tes journées. un volcan qui parvient à te réveiller même dans les pires moments. parfois t'as juste envie de crever, de te laisser tomber sur ton lit, étoile de mer pas foutu de prendre gout à la vie. t'as beaucoup souffert lorsqu'Oz t'a trompé. tu te souviens des heures passées dans ton lit, à pleurer comme une dingue, pas foutu d'être joyeuse en classe malgré les rires des gamins. ouais, c'est le genre de moment qui te met à terre toi, que de voir une personne à qui tu tiens te trahir. mais Adèle elle, elle est restée. Adèle elle t'a aidé, elle t'a fait des desserts et des câlins, elle a refait le monde avec toi, bien au chaud sous ta couette. elle est si jeune et pourtant si mature, t'es impressionnée à chaque fois qu'elle ouvre la bouche. soit par son énergie, soit par ses bêtises, soit par cette personnalité qui t'impressionnes. ouais, elle est canon comme fille. le genre de nana qui pourrait te faire craquer. mais dès qu'elle ouvre la bouche, tu la trouves belle. le genre de beauté qui n'existe que dans les livres. c'est presque religieux, comme l'amour de Solal pour Arianne. tu le sais, tu lis le bouquin en ce moment. elle te fait sourire avec ses sous entendus et tu ne passes pas par quatre chemins pour lui raconter. ouais, tu sais que t'as l'air stupide à t'enticher si vite. mais avec elle, t'assumes. “... Oui, il est passé.” que tu dis, avant de te souvenir du pourquoi de sa visite. et ton sourire s'estompe, un peu. “Sa fille est à l'hôpital, elle m'a fait un dessin. Il voulait me le remettre en main propre pour ne pas que je m'inquiète.” t'évites de lui parler de ta culpabilité, de ton entêtement. pas que ça la regarde pas, mais t'es pas sur de sa réaction. tu préfères te concentrer sur ce sport nouveau dont elle s'est entichée. elle est jeune, elle teste des trucs. c'est pas toujours bien glorieux, mais elle fait l'effort. toi t'as pas tenu trois jours le yoga, mais t'as évité de lui dire. tu sais que sinon, elle va lâcher le truc. “Mais non, t'es solide. Je suis sur que tu t'es améliorée en plus, depuis la dernière fois. Je veux dire, tu peux pas faire pire que de tomber fesses les premières comme l'autre fois non ?” tu rigoles, tu te moques. parce que t'es à l'aise avec elle, et que vous partagez tout. et que tu sais qu'elle ferait pareil à ta place. vous vous êtes trouvé un rythme de vie sain, qui te fait du bien. qui t'a rendu adulte. “Avec plaisir pour le vin, si tu l'accompagnes proprement. J'ai envie d'un peu de cochonnaille, il reste du saucisson que mon oncle nous a rapporté ?” le bonheur d'une famille qui aime bien vivre, et bien manger. toi, tu ne te prives de rien, tu fais jamais gaffe. t'es trop à l'aise dans ton corps pour te mettre à compter les bouchées. tu sais que t'es belle à l'intérieur, ça te suffit.
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Adèle Bertrand
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MessageSujet: Re: les joies de la colocation (lucie)   les joies de la colocation (lucie) EmptySam 30 Jan - 0:14


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ft lucie

Ah sa gamine est malade et il vient lui emmener le dessin pour pas qu’elle s’inquiète, blablabla. Tu parles c’est sûrement la pire excuse que t’ais jamais entendu pour venir la voir tranquille. Evidemment que c’est une façon de lui parler. Enfin Lucie qu’est-ce qu’il te faut ? Une pancarte qui clignote « je te drague ». C’est bien que tous les hommes se servent de leur enfant comme atout à fille. C’est la meilleure drague de tous les temps (oui, oui sous-entendus). Mais c’est mignon cette innocence, que ça aille tout doucement. Le suspens n’en n’est que plus long, le feuilleton aussi et t’es aux premières loges mais tu peux pas t’empêcher d’en vouloir d’avantage. Patience est mère de vertu paraît-il. « Mais non, t'es solide. Je suis sur que tu t'es améliorée en plus, depuis la dernière fois. Je veux dire, tu peux pas faire pire que de tomber fesses les premières comme l'autre fois non ? » Elle rigole et tu te mets à rire toi aussi parce que oui c’est hilarant et que tu vas sûrement la surprendre mais si t’es capable de pire. T’es genre la boulette des boulettes du yoga. « Je t’assure que je peux. Le tapis s’en souvient, mes fesses aussi. Si je continue comme ça, on va croire que je suis une femme battue. » Pauvre enfant, si peu douée qu’on en aurait pitié. Tu ris d’avantage. Le pire dans l’histoire c’est que t’avais acheté l’équipement nécessaire pour la pratique du yoga. Bah oui tant qu’à faire, tu voulais faire les choses bien mais tout ça au final pour que ça encombre un placard. Quoique t’en tirerais peut-être un bon prix sur le bon coin. A voir, à tenter. « Avec plaisir pour le vin, si tu l'accompagnes proprement. J'ai envie d'un peu de cochonnaille, il reste du saucisson que mon oncle nous a rapporté ? Très bonne question. « Attends je regarde. » Tu ouvres un placard et commence à fouiller un peu. Tu le trouves. « Je découpe le sauc et tu te charges de servir le vin ? » Elle acquiesce pendant que tu attrapes la planche et un couteau. Tu te mets rapidement au travail. Comme tu es super agile et très curieuse aussi, tu poursuis d’interroger (subtilement) Lucie sur cette entrevue avec Arthur. « Tu dis qu’elle était à l’hôpital ? Qu’est-ce qu’elle a ? Ca doit être important quand même. » Tu n’étais pas très douée en médecine mais tu savais tout de même qu’on emmenait pas quelqu’un à l’hôpital juste pour un petit bobo. « En tout cas c’est gentil de sa part de te l’avoir emmener. Tu dois vraiment être une maîtresse formidable pour avoir de telle faveur. » Sous-entendu ? Seulement si vous décidez de le percevoir. Adèle, tu ne réponds de rien. Tu t’exprimes seulement naïvement. Bon même si le hasard ou les coïncidences ça n'existe pas vraiment.
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MessageSujet: Re: les joies de la colocation (lucie)   les joies de la colocation (lucie) EmptySam 30 Jan - 15:53


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ft adèle

tu sais même pas pourquoi tu lui dis tout ça. c'est comme si t'étais obligée de parler d'Arthur tout le temps, partout, à n'importe qui. comme si le fait que le monde entier le sache  pouvait combler son ignorance. comme si ça pouvait palier à quoi que ce soit. mais ça lui change pas la vie à la boulangère de savoir que si t'achètes des chouquettes, c'est que tu vas les offrir à un gars. accro. tu sais que foutue comme t'es foutue, tu n'arriveras pas à te débarrasser de l'obsession avant un moment. mais de toute façon, t'es même pas sur d'être en ville l'année prochaine alors qu'est-ce que tu t'embêtes à t'enticher maintenant ? outch, ça te fait mal de te souvenir de ça. un détail que t'a enterré, mais qui revient. grosse claque dans la gueule. tu sais comme si de rien n'était, tu ne lui en as pas encore parlé. t'évites le sujet. ça te fait peur. “C'est ça, et on va m'accuser de te maltraiter. Je vais finir en prison par ta faute.” que tu dis, souriante, alors que tu la suis du regard la sauterelle. fine, élancée, tout pour plaire quoi. elle et toi, vous avez beau bouffer n'importe quoi, vous vous en sortez pas trop mal, et ça t'en es pas peu fière. pendant qu'elle s'occupe de la bouffe, tu vas chercher du vin dans le placard. un rouge devrait faire l'affaire avec la charcuterie. et puis, t'as besoin d'un truc un peu plus fort qu'un rosé pamplemousse de gonzesse. même si, biologiquement, t'en es une. surtout pour parler de la gamine. “Accident de voiture, sa mère a foncée droit dans la forêt. Elle n'a pas eu grand chose, simplement une jambe fracturée. mais je suppose qu'elle va faire des cauchemars encore un moment.” tu te mords la lèvre à cette idée en sortant des verres à pieds offerts par ta mère lors de ta pendaison de crémaillère. “C'est gentil oui.” que tu dis, pensive. les sous-entendus tu les vois pas, t'es trop naïve pour ça. pauvre fille. tu sers les verres. tu te concentres sur ta tâche, histoire de ne pas faire de conneries -encore. “sa fille est gentille, elle m'aime bien. ça doit être là seule qui rigole à mes vannes aussi.” maitresse à l'humour bancale. pff. “elle ne vit pas avec sa mère, je suppose que ça lui fait du bien d'avoir un peu d'aide féminine pour grandir, non ?” autant t'es contre l'idéologie crétine d'un papa, une maman, autant ça te fait du bien de penser que tu peux être un modèle pour la gosse. pas qu'elle en aie besoin. mais ça fait du bien à ton égo.
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Adèle Bertrand
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MessageSujet: Re: les joies de la colocation (lucie)   les joies de la colocation (lucie) EmptyDim 31 Jan - 18:42


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ft lucie

« Accident de voiture, sa mère a foncée droit dans la forêt. Elle n'a pas eu grand chose, simplement une jambe fracturée. mais je suppose qu'elle va faire des cauchemars encore un moment. » Rien de bien charmant. Pauvre gamine. Sa mère a foncé droit dans la forêt ? C’est pas commun ça tout de même et forcément tu te demandes comment une mère a pu faire ça. Ton esprit se dit que peut-être les commandes ne répondaient plus ou peut-être que c’était les freins. L’explication la plausible implique forcément un problème technique mais tu ne peux t’empêcher de te demander si elle ne l’a pas fait volontairement dans un moment désespéré. Ou alors elle était ivre mais ça implique aussi un geste désespéré. Que de mystère. Ça te laisse plutôt perplexe. Enfin le plus important c’est que la petite n’ait pas grand-chose. « C'est gentil oui. » Oui, oui. Elle a l’air pensive. Tu es justement curieuse de savoir à quoi elle pense. « sa fille est gentille, elle m'aime bien. ça doit être là seule qui rigole à mes vannes aussi. elle ne vit pas avec sa mère, je suppose que ça lui fait du bien d'avoir un peu d'aide féminine pour grandir, non ? » Elle est trop mignonne Lucie et elle est parfaite. L’amour qu’elle a pour ces gosses est beau à voir. Elle part tous les matins avec le même sourire et la même motivation à faire apprendre quelque chose à tous ces enfants. Tu savais que t’aurais jamais le même courage qu’elle. Bien sûr elle faisait des erreurs comme tout le monde mais elle y mettait tout son cœur et c’était vraiment admirable. Tu m’étonnes que cette gamine devait bien l’aimer comment pourrait-on ne pas l’aimer ? Mais il est vrai que c’était d’autant mieux sachant que c’était la fille d’Arthur. La vie faisait bien les choses. « T’es une maîtresse géniale, normal qu’elle t’aime bien ! Si tu me dis qu’en plus elle vit pas avec sa mère sûrement que ça doit lui faire du bien une présence féminine régulière. » Tu rajouterais bien que cette présence sans doute encore plus régulière avec le temps mais tu t’abstins. Tu as déjà donné avec les sous-entendus et tu veux pas non plus trop pousser. Tu étais capable de te maîtriser et de te raisonner. « Surtout si tu lui fais tes meilleures blagues. Là y aucune chance qu’elle ne t’adore pas ! » Tu ris doucement. Petite boutade amicale tandis que tu finis de découper le saucisson. Tu en piques rapidement un morceau. T’es pas capable de résister à l’appel du ventre surtout quand un saucisson n’attend qu’une chose : qu’on le déguste. Non mais vous savez, il faut pas qu’il reste trop longtemps à l’air libre, il pourrait pourrir. Tandis que Lucie termine de remplir les verres tu demandes : « On trinque à quoi ? »
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Benjamin Charvet
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MessageSujet: Re: les joies de la colocation (lucie)   les joies de la colocation (lucie) EmptyDim 7 Fév - 15:16

archivé suite à la suppression de lucie. :moh:
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