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  You're my safelight that will guide me home ≈ BB.

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MessageSujet: You're my safelight that will guide me home ≈ BB.    You're my safelight that will guide me home ≈ BB. EmptyDim 7 Fév - 17:35


©farklesrileys. rp bb.

you're my safelight that will guide me home

J'ai connu mieux. Beaucoup mieux.
Sans prétention aucune. Des soirées, elle en avait faites, à la pelle, comme tout le monde. Et Bastet, c'est le genre de fille qui est capable de voir en chacun. De trouver du bon en chaque situation, chaque événement quel qu'il soit. Une bonne vivante, comme diraient la majorité. Et ce vendredi soir, elle aurait eu l'occasion de le prouver une nouvelle fois, si la soirée ne s'était pas révélée aussi ... hors norme. Elle avait bien commencé, cela dit, il fallait être honnête. Une maison spacieuse, quelques connaissances dont deux amis proches, de bons petits fours, de l'alcool à gogo. Même un billard. Que demande le peuple, franchement ?
Un verre de vodka pour démarrer. Une bière pour le goût. Deux vodkas suite à une défaite dans un jeu lancé par ceux qu'elle ne connaissait pas. Puis petit à petit, les choses ont commencé à déraper. Subtilement, dans un premier temps. Des amis d'autres amis débarquaient, la fumée de cigarettes envahissait les salles, la musique augmentait de volume au fil des heures. Adrien, son plus proche ami, décida de lâcher la soirée, soucieux à l'idée de se lever quatre heures plus tard pour le rayonnage de son magasin. Lancée dans une bonne discussion, Bastet décida, quant à elle, de profiter du reste de la soirée. Grave erreur. Elle réalisa une heure après seulement que la soirée prenait une tournure qui ne lui plaisait guère, à la sportive aux bonnes intentions. Déjà trois bagarres en l'espace d'une heure, une ambiance qui ne lui plaisait guère, et aussi et surtout, la tête qui commençait à tourner. Elle se lança alors dans une quête censée la rassurer : retrouver Jéremy, le seul qu'elle connaissait en cette demeure, désormais. Mais le présumé restait introuvable. Elle refusa tout verre d'alcool, essayant de conserver les moyens qui lui restaient, mais se laissa kidnapper par un étudiant en médecine confortablement installé sur un des canapés. Et blablabla. « (...) Et toi, c'est qui qui t'a ramenée ici ? » il jouait, de sa main gauche, d'une maniermanière nonchalante, avec un décapsuleur vert pomme hideux. Insupportable. La jeune femme fit semblant de boire dans le verre qu'on lui avait offert, mais n'avala rien. Petit jeu qui lui permettait au moins de ne plus avoir à répondre non à la question "tu veux boire quelque chose ?". « Adrien. Le cousin de Lionel. » dixit l'homme qui m'a lâchement abandonnée et laissée dans ce bordel sans nom. « Celui qui est parti tout à l'heure, non ? ça veut dire que tu es toute seule ? » affirma t-il, amusé, tandis qu'une de ses mains s'aventura sur le haut de sa cuisse. Alcool ou pas alcool, la réaction de Bastet fut catégorique. Elle posa un regard froid et sans précédent sur ce geste. Le releva vers les yeux de celui qui se croyait tout permis pour leur réserver le même traitement. « Je te conseille d'enlever ta main si tu ne veux pas que je te fasse bouffer les doigts qui la composent après les avoir coupé un par un avec ton PUTAIN de décapsuleur bon marchė. » édicta t-elle, lentement mais assurément. Et sur ces bonnes paroles, elle quitta le canapé, et le domicile par la même occasion. Foulant le sol du jardin près de la terrasse, elle tenta de se rassurer du mieux qu'elle pouvait. Elle ne connaissait personne de fiable. Les métros étaient fermés. Elle n'avait pas de voiture, et habitait à quarante minutes d'ici à pied. La situation aurait pu être gérable si les occupants de la soirée n'étaient pas des dernières années complètement soûls au regard mal placé et à la violence facile. Et ce n'était pas après quatre verres qu'elle allait se souvenir des rudiments de dix ans de pratique de karaté et arts martiaux.
Face à ce triste bilan, un nom lui vint. Basile. Son opposė, son yang, son meilleur ami. Celui en qui elle avait une totame confiance. Elle aurait aimė qu'il soit là, à cette fête. Elle aurait ou en profiter, elle s'y serait sentie en sécurité, pour sûr. Et il aurait su quoi faire. A quel moment partir, et comment. Peut être l'aurait-elle su aussi. Mais l'alcool embrumait encore son esprit. Et le nom de Basile lui revenair sans cesse, se dessinant dans cette fumėe mentale telle une chenille philosophe fumeuse de chicha tirė d'un conte dont nous ne citerons pas le nom. Elle y pensait tellement que sa main se chargera du boulot à la place de son cerveau en appuyant sur le prénom correspondant, à la quatrième place alphabétique de sa liste de contacts numérique. Elle eut l'occasion d'entrevoir l'heure après avoir appuyė sur le bouton vert. Une heure du matin ... Quand même. Elle laissa la tonalitė s'imposer malgrė tout. « Allo, Bass' ? Je ne te dérange pas ... ? » elle espérait ne pas l'avoir reveillė. Ce serait déjà pas mal. « Je suis désolée, je ne devrais pas t'appeler à cette heure-là ... » mon dieu, qu'elle se sentait tâche. Elle hésita à raccrocher. Mais ça l'aurait plus inquiété qu'autre chose, au final. Alors, autant continuer sur sa lancée. « J'ai des petits soucis. » autant ne pas l'inquiéter dès le départ. « Est ce que tu pourrais venir me chercher ? Je suis allée à une fête, dans le septième, mais ça part un peu dans tous les sens. Il y a des garçons bizarres, des jeux d'alcool un peu trop violents, des rapaces que je ne connais pas, je ne compte plus les bagarres ...  » à force de marcher dans le jardin pour éviter ceux qui auraient l'excellente idée de prendre l'air, ses jambes se faisaient lourdes. Elle finit par s'asseoir sur le bord de la terrasse, les pieds dans l'herbe. « Et j'ai la tête qui tourne. » comme si cette information ponctuait judicieusement la phrase et expliquait tout. Dit comme ça, on aurait surtout dit qu'elle sortait de nul part.
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