bronze

nom complet ≌ Nora, Yéva Aljarhi, savoureux mélange épicé venu tout droit d'Arabie Saoudite et d'Arménie.âge & date de naissance ≌ Vingt-cinq avril mille neuf cent quatre vingt dix, pour toute personne sachant compter sur ses doigts, elle a vingt-cinq ans. signe astrologique ≌ Deux cornes sur la tête, parait que c'est pas bon signe? origines & nationnalité ≌ Père venu tout droit d'Arabie Saoudite, mère née en Arménie, les origines de Nora se mélangent, s'entremêlent. Tenante d'une double nationalité, née en Arabie, élevée en France. Le père Aljarhi rencontre une arménienne aux yeux bleus il y a de ça trente-cinq ans. Elle décide de le suivre en Arabie Saoudite, ils veulent vivre librement, chacun respectant la foi de l'autre. Ils se décident pour la France, pays de liberté, pays des lumières, des droits de l'homme. job ou études ≌ Commencement en tant que vendeuse dans une boutique, aujourd'hui responsable manager d'un H&M de Lyon. orientation sexuelle ≌ Les gars brusques, brutaux, vulgaires, sans gêne, sarcastiques, sombres et tendancieux. statut matrimonial ≌ Loin de vouloir se faire passer la bague au doigt, quelques embrassades par-ci, par-là. L'envie secrète d'un amour passionnel, fumant, vibrant, incendiant. situation familiale ≌ Dernière de la fratrie, protégée par les aînés de la famille, Bilal et Jamil. Le père a quitté son pays avec une petite fortune derrière lui, autoentrepreneur, il a monté dans les années 90 son propre garage, spécialisé dans les voitures de collection. Bilal est mécano, passionné par le cambouis, Jamil commercial, passionné par l'argent, petite entreprise familiale. Leur mère, divinité absolue bénie quotidiennement par les siens a toujours chéri ses enfants. situation financière ≌ €€€, dépensière, gagne assez pour payer le loyer, sortir, pas assez pour mettre de côté. groupe ≌ panthère avatar ≌ shanina shaik

+ Difficilement approchable, une carapace faite de béton s'est crée autour d'elle. Sûre d'elle, pensant qu'elle mérite le meilleur, elle adore renvoyer ceux qui ne sont pas à la hauteur. Un brin mégalo la demoiselle. + Bilal, Jamil, on croirait ses agents de sécurité. 27 ans pour l'un, 29 pour l'autre. Jamil la laisse vivre, le mécano pense autrement. Il la colle, la surveille, la juge. Sa sœur n'est pas n'importe qui, et parfois il considère qu'elle a encore quinze ans. Alors on ne l'approche pas, tant qu'il ne l'a pas décidé. C'est la famille. + Nora aime les deux roues, elle conduit un scooter, oui on la voit arriver de loin. Elle aime bien qu'on la remarque, donc pas si dérangeant que ça. + Elle aime se sentir unique au monde, le centre d'attention. + D'ailleurs, lorsqu'elle n'est pas le centre d'attention d'Adjin, elle pète un câble. Jamais elle ne l'avouerait à haute voix, mais elle le kiffe pas mal le serbe. Quand une autre fille s'approche, elle plante discrètement ses ongles dans la nuque de ladite. Généralement, la nana comprend vite, et deux secondes plus tard, Adjin, lui, il agrippe Nora par les cheveux pour l'attirer contre lui. + Musulmane pratiquante, elle se rend parfois à la mosquée avec son père. + Nora ne s'entend pas vraiment avec le genre féminin, entourée de gars depuis qu'elle est née, elle se comporte parfois en tant que tel. Nana complètement paradoxale qui se prend pour la reine mais qui peut aller taper un foot un dimanche. + N'aime pas qu'on lui tienne tête mais surkiff qu'on la renvoie chier.

Essuyant ton front de sueur, tu attrapes la gourde de ton frère, tu la vides. "Ça va, prend tes aises princesse." Bilal, il ferait n'importe quoi pour toi, tu le sais, il serait capable de tuer pour toi. Alors partager les microbes d'une gourde ça le dérange pas. Lui adressant un clin d’œil, tu lui balances sa bouteille vide alors qu'il s'assoit sur la rambarde du city. Une fin d'après-midi étouffante, vous venez de courir pendant une heure, la chaleur de Lyon est écrasante, le soleil frappe de plein fouet la pierre des bâtiments. Plantés en face de l'immeuble où vous avez grandi, c'est ici que vous avez poussé, à la source du Rhône. Tu t'assois à côté de ton frère, il check deux trois potes qui passent par-là, ils te regardent à peine. Bilal, il déteste quand des mecs posent les yeux sur toi, encore plus quand c'est ses potes. "Je sors ce soir." Sans t'adresser un regard, il rétorque. "Je viens." Tes yeux roulent vers le ciel, n'importe quoi. Vingt-cinq ans et il veut encore te chaperonner. "C'est ça, va voir papa et maman plutôt, ça leur fera plaisir." Il capitule et saute de sa barrière, te tendant la main pour que tu descendes à ton tour. "Il vient Ajdin?" Tu t'offusques, faussement. Tellement faussement. "J'en sais rien moi Bilal! Qu'est-ce que tu veux que ça me foute?" Il soupire à son tour. "Calm'toi princesse, je demande juste, comme ça il peut garder un œil sur toi." Oh oui, ça, Aj allait bien la surveiller.

(...)

Perchée sur tes dix centimètres, tu entres dans la boîte. Les jeunes tisent, les nanas se font toucher la croupe, sale odeur de clope qui te file limite la nausée. Tes potes sont là, quelque part dans ce capharnaüm. Tes yeux ne sont pas encore capables de voir à travers la fumée, alors tu avances, tu tâtonnes. Puis une main froide vient se coller derrière ta nuque, te serrant légèrement, une autre vient se poser sur ta taille, tu te retrouves collée à un mec qui t'entraînes vers un coin plus isolé. Tu ne te débats pas malgré l'obscurité, tu reconnais de suite la taille, la corpulence de l'énergumène. Et ses mains gelées. "Ajdin tes mains!" Il serre un peu plus ta nuque, tu es collée contre un mur. "Quoi mes mains", tu le forces à les enlever, il te donne des frissons, littéralement, "Elles sont gelées", il range les objets du délit dans ses poches, hausse les épaules: "Normal, j'attendais Madame dehors." Un sourire naît au coin de tes lèvres, tu l'attrapes et l'attires vers toi. "Tu t'emmerdes sans moi, c'est ça?" Il fronce les sourcils, il aime pas quand tu fais ta princesse, il déteste même. "Non, ton frère m'a juste demandé de te surveiller, nuance." Ton sourire se fait la malle, tu le repousses, il valse d'un mètre. Il se marre, toi ça te fait pas vraiment rire. Il s'approche à nouveau, il est le lion, tu es la gazelle, sans issue. Il prend ton visage entre ses deux mains. "Ça veut surtout dire que je dois pas te lâcher d'une semelle, si tu vois c'que j'veux dire." T'as envie de le tuer, vos lèvres s'effleurent, dans le brouhaha, dans la décadence la plus totale, le chaos. En vrai le chaos c'est vous deux, sentiment immolant, enivrant qui te fait quitter terre.  

pseudo/prénom ≌ spf âge/pays ≌ franc type de personnage ≌ scénar avis sur le forum ≌ j'aime l'originalité, il est au point autre ≌